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Le 28 nov. 2023 par Nicolas Jean

Logement

Quand est-ce que l'on fait quelque chose ?

Crédit photo : L'Odyssée Belle / Unsplash

Notre approche extra-financière s’articule autour de 5 thématiques « cœur » dont le logement qui jouent un rôle clé dans notre quotidien et seront encore plus sensibles les années à venir.

Dans l'ombre des « beaux » quartiers, le logement reste une épineux défi social, un cri silencieux réclamant une action urgente. Alors que les prix de l'immobilier atteignent des sommets, le fossé entre les locataires, les propriétaires et les plus démunis s'agrandit.

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"Quand est-ce que l'on fait quelque chose ?" résonne comme un appel à l'action…

Le logement demeure une question brûlante, mais étrangement reléguée à l'arrière-plan des préoccupations politiques. Plusieurs facteurs contribuent à cette négligence, notamment les pressions économiques et les intérêts des promoteurs immobiliers. L'absence de perspectives à long terme et les considérations électorales immédiates ont souvent relégué le logement au second plan.

Le mal-logement trouve ses origines dans une conjonction de facteurs économiques, sociaux et politiques. Les chiffres parlent d'eux-mêmes, soulignant l'ampleur du problème. Selon le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre, en 2023, près de 4,1 millions de personnes en France étaient touchées par le mal-logement.

Sur le plan économique, la crise du logement est exacerbée par la flambée des prix de l'immobilier (qui commencent à s’infléchir) et à cela s’ajoute la hausse des taux de crédits qui ne font que renchérir le coût d’accession et de construction de logements.

Parmi les grands perdants de cette situation sclérosée, les primo-accédants. L’investissement locatif a été découragé au fil du temps par le renoncement d’une politique adéquate et la fin de certains dispositifs ou encore l’arrivée de nouvelles normes imposées pour permettre la location d’un logement.

Les salaires, eux, n'ont pas suivi le même rythme, créant un écart croissant entre la capacité d'achat des ménages et le coût des logements décents.

Face à cette conjoncture, les politiques publiques devraient jouer également un rôle majeur. Mais la réduction des budgets alloués du Ministère du Logement ont entravé la dynamique portée par le secteur de la promotion immobilière. Les coupes dans les programmes d'aide au logement ont laissé de nombreuses familles vulnérables à la merci de loyers prohibitifs.

Sur le plan social, le mal-logement s'entremêle aux autres problématiques, comme la précarité de l'emploi, la discrimination,… Les personnes en situation de mal-logement sont souvent confrontées à un cercle vicieux où l'instabilité du logement contribue à d'autres formes de vulnérabilité.

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3 pistes de réflexion pour (re)donner un peu de dynamisme dans la politique du logement :

1- Une meilleure coordination de l’action gouvernemental (ça ne coûte pas cher !)

2- Simplifier les lois pour une politique de construction massive de logements et plus particulièrement des logements sociaux

3- Investir dans des logements sociaux écologiques et promouvoir des politiques inclusives